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Ah, la soupe veloutée aux saveurs de noix et beurre noisette… ça me rappelle les soirées d’hiver où je cherche ce truc un peu magique, doux et réconfortant, qui fait du bien sans prise de tête. Vous voyez le genre ? Une soupe qui fond en bouche, avec ce petit goût de noisette grillée qui vous fait presque chanter.
Franchement, je n’étais pas trop soupe noix au début, j’avais peur que ce soit trop fort, trop “terreux”. Mais en version veloutée, avec ce beurre noisette qui vient caresser le tout, c’est un vrai câlin gustatif. J’adore préparer ça quand il fait gris, ça chauffe l’âme.
Et puis, le top c’est que ça ne demande pas une tonne d’ingrédients compliqués. Juste des noix, du beurre pour torréfier, un peu de crème, rien de guindé. Parfois, j’ajoute un p’tit truc perso, genre un filet de xérès, ça donne un twist que j’ai piqué à Bernard Loiseau (on en reparlera plus bas).
Bon, je vous préviens, c’est pas une soupe qui court le marathon, c’est plutôt ce genre de recette à savourer doucement, en papotant, avec un soupçon d’impatience à chaque cuillère qui fond. Allez, on se lance ?
Ingrédients essentiels pour une soupe veloutée aux noix et beurre noisette 🍂🌰
- 250 g de cerneaux de noix (pas trop vieux, ça compte)
- 40 g de beurre (pour la fameuse noisette, on va pas lésiner)
- 80 g de farine (pour faire le roux, indispensable)
- 1 litre de bouillon de volaille (ou légumes si vous préférez)
- 2 jaunes d’œufs (la crème de la crème 😊)
- 15 cl de crème fraîche épaisse (rien que ça)
- Sel, poivre et une pincée de muscade (ça relève tout sans dominer)
- Optionnel : un petit verre de xérès (pour celles et ceux qui osent…)
Entrez dans le vif : la préparation pas à pas pour une soupe onctueuse et parfumée
- Faites d’abord torréfier les noix à la poêle, sans matière grasse, juste le temps qu’elles dégagent ce parfum de noisette bien typique. J’avoue que parfois je les laisse un peu trop, et ça tourne au grillé, pas top.
- Dans une casserole, faites fondre doucement votre beurre jusqu’à ce qu’il devienne brun doré, cette fameuse étape du beurre noisette qui donne un goût de ouf à la soupe (restez près de votre casserole, ça brûle vite !).
- Ajoutez la farine pour faire un roux, mélanger vigoureusement pour éviter les grumeaux. Là, je triche parfois en tamisant la farine au départ pour assurer la paix dans la casserole.
- Versez votre bouillon chaud peu à peu en fouettant, pour obtenir une belle consistance un peu épaisse sans que ce soit figé, on veut du velouté, pas de la pâte !
- Incorporez les noix torréfiées mixées, mixez à nouveau pour lisser le tout, puis filtrez si vous êtes trop exigeants (moi, je laisse parfois un peu de croquant, ça donne du caractère).
- Ajoutez la crème, salez poivrez, et une touche de muscade râpée. À cette étape, j’aime bien goûter, corriger l’assaisonnement, c’est mon moment préférée, parfois je pose ma cuillère un peu partout.
- Juste avant de servir, fouettez les jaunes d’œufs avec une cuillère de crème, versez dans la soupe chaude (pas bouillante, sinon vous aurez des œufs brouillés, ça m’est arrivé, pas la joie), et remuez vivement pour lier le tout.
- Si vous êtes audacieux, ajoutez un trait de xérès juste au dernier moment, ça donne un petit grain de folie à cette douceur.
Le petit plus qui change tout : astuces et idées pour varier votre soupe veloutée aux noix
- Ajoutez des éclats de noisettes toastées sur le dessus pour un contraste de textures croquant-craquant.
- Un filet d’huile de noisette ou un peu de truffe râpée pour les jours de grand luxe (ou les dimanches d’hiver).
- Remplacez le bouillon de volaille par un bouillon de champignons bien parfumé pour jouer la carte végétale plus en profondeur.
- Pour un twist fruité, quelques morceaux de pomme granny en fin de cuisson apportent une fraîcheur surprenante.
- Et si vous êtes en mode comfort food ultime, un soupçon de comté râpé juste avant de servir – oui, c’est du bonheur en cuillère.
J’espère que cette recette vous donnera envie de vous laisser tenter par cette gourmandise automnale. Perso, chaque fois que je la fais, c’est un moment de douceur absolue, et j’insiste pour inviter un bon pain maison qui va parfaitement avec.
Et franchement, le beurre noisette, c’est mon petit secret : il donne ce petit goût en plus qui transforme la soupe en expérience à part entière. Vous allez voir, c’est addictif. Bon, et si jamais vous avez peur de rater la soupe, dites-vous que l’échec est aussi une aventure, surtout en cuisine !
Allez, à vos casseroles, et régalez-vous bien. J’attends vos retours, vos variants, vos questions – parce qu’en cuisine, on apprend toujours les uns des autres, c’est ça qui est chouette.
Peut-on préparer cette soupe à l’avance ?
Oui, cette soupe se conserve bien au réfrigérateur pendant 2 jours. Pensez à bien la réchauffer doucement pour conserver toute sa texture onctueuse.
Peut-on remplacer la crème fraîche ?
Tout à fait, vous pouvez utiliser du lait de coco ou une alternative végétale pour une version plus légère.
Faut-il absolument utiliser le beurre noisette ?
Non, mais le beurre noisette apporte ce goût unique et légèrement toasté qui fait toute la différence. Une autre matière grasse fondue conviendra mais sans ce petit plus.
Comment conserver la couleur de la soupe ?
Le secret est dans la cuisson douce des noix et dans la préparation du roux. Évitez la surcuisson et conservez bien le bouillon apartado pour l’ajouter progressivement.
Puis-je faire un velouté sans mixer ?
Si vous aimez la texture rustique, vous pouvez écraser grossièrement les noix au pilon pour garder des morceaux et ne pas mixer l’ensemble.
