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Alors là, ce sauté de veau… c’est vraiment un petit miracle en cocotte. Franchement, la première fois que je l’ai mijoté, je me suis dit « pas mal du tout ». Mais le lendemain, une fois bien réchauffé, il m’a carrément bluffé ! Comme un bon vin, il se bonifie, la sauce est plus profonde, la viande encore plus tendre. Un vrai bonheur.
Je vous préviens, il faut un peu de patience, on parle d’une heure et demie de mijotage, donc pas un truc express du dimanche midi quand on est pressé. Mais écouter la cocotte chanter, sentir toutes ces odeurs qui envahissent la cuisine, ça, c’est un moment que j’adore. Et le fait de savoir que ça va être encore meilleur demain, ça me fait toujours sourire.
Ce qui est sympa, c’est que c’est un plat super simple à faire. Aucun ingrédient compliqué, pas besoin non plus d’être un chef étoilé. On part sur du veau goûteux, des pommes de terre qui fondent, un bon verre de vin blanc et quelques herbes pour parfumer tout ça. Bref, un classique familial qu’on peut personnaliser à l’envie.
Je vous glisse tout ça en détail, avec mes petites astuces personnelles, parce que j’avoue, j’ai fait quelques essais avant d’avoir la recette qui me plaît vraiment. Et puis vous verrez, c’est parfait pour un repas avec des amis ou en famille, surtout quand on peut se délecter des restes au bout d’une journée.
Ingrédients indispensables pour réussir votre sauté de veau qui gagne en saveur
Bon, voilà ce que j’utilise moi, mais rien ne vous empêche de modifier un peu selon vos goûts, hein. Moi je vois ça un peu comme un terrain de jeu !
- 800 g de sauté de veau (collier, épaule, ou quasi, selon ce que vous trouvez)
- 600 g de pommes de terre – là, j’opte souvent pour des pommes de terre à chair ferme, ça ne se défait pas trop en cuisson
- 1 oignon moyen
- 1 carotte pour une douceur naturelle
- ½ branche de céleri, parce que ça donne un petit goût subtilement rustique
- 1 verre de vin blanc sec (environ 20 cl, un de bonne qualité si possible)
- 15 cl de bouillon de légumes – maison ou cube, je vous avoue que j’utilise souvent du cube pour dépanner
- 1 cuil. à soupe de concentré de tomates pour une pointe d’acidité
- 1 branche de romarin
- 1 branche de sauge avec 5-6 feuilles
- 30 g de beurre, parce que oui, ça donne ce petit quelque chose en plus
- 1 cuil. à soupe d’huile d’olive
- 1 cuil. à soupe de farine pour épaissir la sauce
- Sel et poivre bien sûr !
Les étapes pour un sauté de veau à la fois fondant et réconfortant – mon petit secret ? Le temps !
Alors là, on ne triche pas, c’est la patience qui fait toute la différence. Voici comment je m’y prends, sans prétention mais en gardant le plaisir.
- Couper la viande en morceaux d’environ 50 g, pour que ce soit tendre partout.
- Peler et découper finement la carotte, le céleri et l’oignon. Pas besoin de faire de grandes tranches, on veut surtout que ça fonde bien.
- Faire revenir huile et beurre dans la cocotte, puis saisir les morceaux de veau pour qu’ils soient joliment dorés. Je vous avoue, parfois la viande colle un peu, mais c’est bon signe, ça accroche plein de goût.
- Réserver la viande, puis faire suer les légumes quelques minutes dans la cocotte.
- Remettre la viande, saupoudrer de farine, bien mélanger pour éviter les grumeaux.
- Ajouter le vin blanc et laisser un peu réduire. L’alcool s’évapore, mais le parfum reste et ça donne un peps fou.
- Verser le bouillon, ajouter le concentré de tomates, le romarin et la sauge. Salez, poivrez, puis couvrir et laisser mijoter 45 minutes.
- Enfin, ajouter les pommes de terre pelées et coupées en morceaux et poursuivre la cuisson à feu doux pendant 30 minutes.
- Goûter, rectifier l’assaisonnement, laisser reposer un peu… et sentir le bonheur monter !
Ce que j’adore dans ce plat, c’est que vraiment, il s’améliore au fil du temps
Je sais pas vous, mais moi, la magie des plats mijotés vient aussi de cette fameuse journée d’attente. Je prépare souvent ce sauté de veau la veille, et le lendemain, il a un goût encore plus profond, plus rond. C’est comme si tous les arômes s’étaient mariés pour mieux nous émoustiller les papilles.
Avec un bon pain frais pour saucer et un verre de vin, vous avez un repas qui fait l’unanimité, même chez les plus difficiles. Je vous conseille vraiment de le réchauffer doucement pour ne pas dessécher la viande. Parfois, il m’arrive même de le refaire chauffer deux fois, et à chaque fois, c’est un vrai plaisir.
Et puis, pour les restes ? Pareil, ça se conserve super bien. C’est le genre de plat que je n’hésite pas à offrir lors d’un repas improvisé, tellement il fait sensation. Bref, un classique à garder précieusement dans son carnet de recettes !
Peut-on utiliser d’autres morceaux de veau pour ce sauté ?
Oui, collier, épaule, quasi sont parfaits. Vous pouvez aussi essayer du tendron ou joue pour une viande encore plus fondante.
Pourquoi ce plat est-il meilleur réchauffé ?
Le repos permet aux saveurs de se développer pleinement, la viande s’imprègne mieux des aromates, et la sauce gagne en onctuosité.
Comment épaissir la sauce si elle est trop liquide ?
Ajoutez un peu plus de farine ou laissez mijoter à découvert pour faire réduire la sauce avant d’ajouter les pommes de terre.
Quelle est la meilleure façon de réchauffer ce sauté ?
Doucement, à feu très doux dans une cocotte ou au bain-marie, pour ne pas dessécher la viande.
Peut-on préparer ce plat à l’avance ?
Absolument, c’est même mieux ! Préparez-le la veille, laissez reposer au frais, puis réchauffez doucement avant de servir.
